légalement, je peux pas mettre de lien, juste vous donner les ref.
Bon, j'ai retrouvé le piti texte :
Quand les Pirates Zombies partent en guerre, il n’est pas rare de les voir rejoints par les spectres tourmentés des anciens galériens, des individus condamnés à ramer jusqu’à leur mort et bien décidés à se venger des tourments endurés.
Ces Zombies portent encore les marques de leur supplice : de lourdes chaînes et de longues rames du bois le plus dur. Ces symboles de leur condition leur servent à se battre dans leur nouvelle vie, et c’est accompagnés des battements sourds et inquiétant de leur tambour qu’ils marchent aux côtés des Pirates, avec qui ils ont juré alliance, pour enfin faire trembler leurs anciens maîtres.
« Nous aussi sommes des fils de l’Océan.
Nous n’étions pas des enfants de chœur ; certains d’entres nous, criminels, méritaient une punition exemplaire. D’autres, des innocents qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment, payèrent aussi.
On nous a jugé et condamné. Les tords infligés, nous devions les racheter.
Mais au nom de quoi peut-on infliger un tel châtiment à des hommes ?
Quand leur flotte triomphe, ils exultent.
Ils obtiennent la victoire avec leurs armes, avec toute leur science de la guerre et surtout avec leurs fouets qui mordent nos chairs !
Quand l’un d’entre nous succombe, il est jeté à la mer, quand on a le temps.
Qu’un vaisseau coule, et se sont tous les hommes enchaînés aux avirons qui meurent avec lui, noyés par les flots ou broyés par la coque disloquée.
Mais nous n’en voulons pas à la Mer.
Elle n’est pas responsable.
Elle, qui a prit tant de vies…
Du fin fond des abîmes, tu as entendu notre ressentiment ! Comme un ressac, notre colère éternelle, grondante, est parvenue jusqu’à toi.
Mais nous sommes morts !
Tu nous as donné une nouvelle vigueur pour nous relever, pour briser nos chaînes rouillées et marcher vers Toi.
Vois, Seigneur, notre nombre !
Vois les hordes des trépassés de tous les océans du monde qui s’acheminent en titubant pour te servir !
Vois, Seigneur, notre force !
Que nos bras squelettiques brandissent les lourdes rames, mais qu’à présent elles écrasent Tes ennemis !
Que nos entraves nous servent d’armure ! Que ces épaisses chaînes arrêtent leurs flèches et tordent leurs lames.
Que l’ancre de fer qui nous a noyés soit notre bannière ! Qu’autour d'elle se rassemblent les galériens.
Même crevé et sans peau, que le tambour batte, qu’il batte à nouveau ! Qu’il guide notre marche vers l’ennemi.
Vois, Seigneur, notre rage !
Ceux qui nous ont volé notre vie vont à présent payer de la leur. Qu’ils tremblent, les esclaves se lèvent ! »
Capitaine Lodoff d’Erengrad, dégradé pour insubordination et condamné aux galères, serment d’allégeance à Luthor Harkon.